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21 novembre 2006 2 21 /11 /novembre /2006 21:44

 

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  Stephen Joseph Harper  
Stephen Joseph Harper
22e premier ministre du Canada
Mandat 6 février 2006
aujourd'hui
Prédécesseur Paul Martin
Successeur en fonction
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Deuxième mandat {{{mandat2}}}
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Date et lieu
de naissance
30 avril 1959

à Toronto (Ontario)

Date et lieu
de décès

à

Mariage(s) Laureen Teskey
Profession Économiste
Parti politique Parti conservateur du Canada

Le très honorable Stephen Joseph Harper, C.P., B.A., M.A. (né le 30 avril 1959) est un homme politique canadien ; il est l'actuel Premier ministre du Canada et chef du Parti conservateur du Canada. Harper est le député représentant la circonscription albertaine de Calgary-Sud-Ouest depuis 2002 à la Chambre des communes ; il a précédemment été député de Calgary-Ouest de 1993 à 1997.

Membre fondateur du Parti réformiste, il quitte le Parlement temporairement pour diriger la Coalition nationale des citoyens. Après l'éjection de Stockwell Day de son poste de chef du parti en 2002, Harper est élu chef de l'Alliance canadienne. En 2003, il réussit à conclure un accord avec le chef progressiste-conservateur Peter MacKay pour fusionner les deux partis. En mars 2004, Harper est élu chef du nouveau Parti conservateur du Canada.

Le 23 janvier 2006, il remporte l'élection générale face au premier ministre sortant Paul Martin. Lui et son premier conseil des ministres sont assermentés le 6 février 2006, formant un gouvernement minoritaire et mettant un terme à plus de douze ans de gouvernement libéral.

Sommaire

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Historique [modifier]

Harper grandit à Toronto,

.où il est né, et fait des études au Richview Collegiate Institute avant de se trouver un emploi dans l'industrie pétrolière en Alberta en tant que programmeur informatique, alors qu'il était au début de la vingtaine.

 

. Il fait des études à l'Université de Calgary, décrochant une maîtrise en économie. Ses liens avec l'université sont demeurés forts : il y est fréquemment invité comme conférencier et son conseiller politique le plus important, Tom Flanagan, y était professeur.

 Harper épouse Laureen Harper en 1991. Ils ont deux enfants : Benjamin, né en 1996, et Rachel, née en 1999.

Il s'implique en politique pour la première fois lorsqu'il est encore adolescent, à l'école secondaire, où il est membre du Club des jeunes libéraux de son école. Toutefois, son allégance politique change quand il s'oppose au Programme énergétique national (PEN) du gouvernement de Pierre Elliott Trudeau ; Harper considère que ce programme nuît à l'industrie pétrolière albertaine. En 1985, il est aide-en-chef au député progressiste-conservateur Jim Hawkes, et sert avec Hawkes sur plusieurs comités parlementaires. Toutefois, il est rapidement désillusionné par le gouvernement de Brian Mulroney et le Parti progressiste-conservateur. Harper critique particulièrement la politique fiscale du gouvernement, ainsi que son incapacité à révoquer complètement le PEN avant 1986. Il quitte le parti en 1986.

Un de ses professeurs,

.Tom Flanagan, recommande le jeune Harper à Preston Manning, fondateur et chef du Parti réformiste. Le jeune homme impressionne Manning, qui l'invitae à se joindre au parti.

.À l'âge de 28 ans, il donne un discours important au congrès fondateur du parti en 1987, à Winnipeg. Il serait responsable de la platforme électorale du parti en 1988, ainsi que d'avoir trouvé le slogan de campagne, "The West Wants In!" (L'Ouest veut sa part!)

Harper se présente aux élections de 1988 dans une circonscription de Calgary, mais est défait par une très grande marge par Hawkes, son ancien employeur. En 1989, Harper est nommé assistant exécutif de la député réformiste nouvellement élue Deborah Grey et sert en tant que son conseilleur en chef et compose ses discours jusqu'en 1993. Harper livre une meilleure performance dans l'élection de 1993, remportant la victoire sur Hawkes et gagnant la circonscription de Calgary-Ouest pour le Parti réformiste. Harper devient rapidement un des membres les plus importants du caucus réformiste. Au Parlement, Harper se fait une réputation de conservateur fiscal et fédéraliste convaincu, avec des positions plus modérées sur les questions de valeurs sociales. Par exemple, il est un de seulement deux députés réformistes à voter en faveur du Registre canadien des armes à feu.

Citant des préoccupations quant au style de direction et aux positions politiques de Preston Manning, ainsi qu'une crainte que le Parti réformiste se faisait envahir par des groupes de pression socialement conservateurs, Harper quitte son siège avant l'élection de 1997 pour accepter le poste de vice-président, puis de président de la Coalition nationale des citoyens. Aux commandes de la CNC, Harper lance une bataille légale contre la réforme du financement des élections fédérales. Harper est aussi brièvement commentateur politique à la CBC. En 1998, Harper est sollicité par le très influent « Blue Tory Committee », ainsi que par les députés progressistes-conservateurs Jim Jones et John Herron, pour qu'il se porte candidat à la direction du Parti progressiste-conservateur. Harper refuse l'offre, craignant que ses anciens collègues réformistes ne le voient comme un traître. Suite aux résultats décevants de l'Alliance canadienne à l'élection de 2000, Harper, déçu, se joint à d'autres conservateurs de l'ouest pour rédiger un document qui serait connu comme la « lettre pare-feu » (intitulé The Alberta Agenda). La lettre appelle l'Alberta à réformer le financement public du système de santé, à remplacer le Régime de pensions du Canada par un plan provincial similaire et à remplacer la Gendarmerie royale du Canada (GRC) par une corps policier provincial. Ceci est interprété par ses détracteurs comme un encouragement à la sécession de l'Alberta.

Chef de l'Alliance canadienne [modifier]

Lorsque Stockwell Day cède sous la pression interne du parti et démissionne comme chef allianciste dans l'été 2001, Harper se lance dans la course à la direction subséquente. Lors du vote, le 20 mars 2002, Harper gagne lors du premier tour de vote et devient chef allianciste. Il devient aussi chef de l'Opposition lors de son retour aux communes dans un élection partielle en avril 2002.

En 2002, Harper déclare que les provinces atlantiques ont une culture de la défaite. La Chambre d'Assemblée de la Nouvelle-Écosse adopte à l'unanimité une motion condamnant ses commentaires. Le premier ministre du Nouveau-Brunswick Bernard Lord et le chef progressiste-conservateur fédéral Joe Clark les condamnent également. Harper ne s'excuse pas pour ses paroles, disant des réactions qu'il s'agissait de politique partisane.

Ses dix-huit premiers mois comme chef de l'opposition sont largement consacrés à la consolidation des éléments fracturés de l'Alliance canadienne, ainsi qu'à défier le gouvernement libéral et à encourager une union des forces alliancistes et progressistes-conservatrices. Le but de cette union était de présenter un seul parti de centre-droite aux prochaines élections fédérales, prévenant ainsi la division de l'électorat qui s'était produite dans le passé. Les deux partis fusionnent dans la deuxième moitié de 2003, créant un nouveau parti, le Parti conservateur du Canada.

Chef du Parti conservateur [modifier]

Le 12 janvier 2004, Harper annonce sa démission comme chef de l'opposition pour présenter sa candidature à la direction du Parti conservateur du Canada. Harper remporte la course facilement, avec une majorité lors du premier tour contre Belinda Stronach et Tony Clement le 20 mars 2004. La victoire de Harper comprend un balayage de plusieurs circonscriptions ontariennes, un fort soutien dans plusieurs circonscriptions québécoises et des résultats surprenants dans les provinces maritimes où il gagne plusieurs circonscriptions avec une forte organisation populaire.

Élection fédérale de 2004 [modifier]

Harper dirige les conservateurs dans l'élection fédérale de 2004. Plusieurs considèrent qu'il a de bonnes chances de vaincre le premier ministre libéral Paul Martin. Après un rapport cinglant de la vérificatrice générale, Sheila Fraser, concernant le détournement du Programme des commandites dans les années 1990, et couplé à ce que plusieurs observateurs considèrent comme de la colère des électeurs en Ontario contre le premier ministre libéral Dalton McGuinty qui avait brisé sa promesse éléctorale de ne pas hausser les impôts, plusieurs sondages montrent les conservateurs nez-à-nez avec les libéraux.

Stephen Harper lors de la campagne de 2004
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Stephen Harper lors de la campagne de 2004

Tard dans la campagne, les conservateurs commencent à attirer de l'attention négative à cause de certaines remarques controversées de la part de quelques députés et candidats concernant l'homosexualité, le bilinguisme officiel et l'avortement. De plus, le Parti libéral diffuse des publicités télévisées démontrant des villes couvertes de smog et des armes à feu ; ils cherchent à faire croire qu'un gouvernement conservateur sous Stephen Harper rendra le Canada semblable aux États-Unis de façon négative. Harper est aussi critiqué pour avoir soutenu l'invasion de l'Irak dirigée par les américains en 2003. L'expression « agenda caché », utilisée fréquemment dans l'élection de 2000 contre Stockwell Day, commence à refaire surface avec une régularité grandissante, cette fois-ci concernant les soins de santé. Harper, à son tour, accuse les libéraux de faire une campagne négative « à l'américaine » et d'essayer « d'emballer le scandale dans le drapeau canadien ». Le momentum commence à se retourner contre son parti, même si certains sondages suggèrent jusqu'au jour du scrutin que les deux partis se trouvent encore à égalité.

Le Parti conservateur réussit à obtenir des sièges en Ontario, là où le Parti réformiste et l'Alliance canadienne n'étaient jamais parvenus à faire des gains importants, mais Martin est réélu avec un gouvernement minoritaire et 135 sièges. Les conservateurs finissent bon deuxièmes avec 99 sièges. Bien que les conservateurs améliorent leur total de 72 sièges qu'ils détenaient avant l'élection, le parti ne récolte que 29,6% du vote populaire, moins que les 37,7% que formaient les votes combinées pour l'Alliance et les progressistes-conservateurs en 2000. Harper garde le soutien des membres du parti parce qu'il a réussi à unir le Parti PC et l'Alliance pour mener un bataille électorale en très peu de temps. De plus, l'élection d'un nouveau chef de parti au milieu d'une législature minoritaire n'est pas vu comme stratégiquement possible.

 

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Chef conservateur et Chef de l'opposition [modifier]

La première conférence du Parti conservateur se déroule du 17 au 19 mars 2005, à Montréal. Le parti tente d'adopter des tendances plus modérées, en accord avec ce que plusieurs estiment être le but de Harper. L'opposition à l'avortement et au bilinguisme est purgé de la platforme conservatrice ; le parti opte néanmoins pour la conservation d'une position s'opposant au mariage homosexuel. Harper reçoit un vote de confiance de 84% des délégués.

 


 


 

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