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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 09:57

 

 

RIVIERE SAINT-MAURICE   ,

LE SAINT-MAURICE 

 

Rivière Saint-Maurice
 
Longueur 563 km
Module 730 m³.s-1
mesurés à
Surface du bassin 42 735 km²
Régime
Se jette dans Fleuve Saint-Laurent
Bassin collecteur
Pays Québec

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rivi%C3%A8re_Saint-Maurice

PHOTOS  AVION

EXPLO DU ST- MAURICE

http://www.novanor.qc.ca/saint-maurice/index.html

http://www.novanor.qc.ca/saint-maurice/saint_maurice.html

 

http://images.google.fr/images?svnum=10&hl=fr&lr=&q=rivi%C3%A8re+saint-maurice&btnG=Rechercher

VILLES  PRINCIPALES 

 

ROUTE 155

 

LA TUQUE

 

SHAWINIGAN

 

TROIS-RIVIERES  

 

A
C
D
K
L
L (suite)
O
S

 



1    Lac-à-la-Tortue / Grandes-Piles

 

La pilote | L'exploration | Le Saint-Maurice | L'avion | Les partenaires | Écrivez-moi!


La Vigilance au Lac-à-la-Tortue en 1919.
Photo :

 Musée de l'air et de l'espace du Québec

oler... Un peu d'histoire

"On vole, enfin!" lancèrent probablement comme nous ce matin les américains Wright en 1904 après avoir fait "décoller" de terre la première machine volante pendant... 59 secondes, sur la distance historique de 852 pieds! Au Canada, et dans le cadre d'un projet dirigé par Alexander Graham Bell (oui, l'inventeur du téléphone), John Mc Murdy pilota en 1909 un objet plus lourd que l'air sur un demi-mille, à une altitude de 30 pieds au-dessus d'un bras de mer gelé, en Nouvelle-Écosse. La même année, Louis Blériot étonna le monde en franchissant d'un trait la Manche en avion.

Une première grande guerre plus tard, 2000 pilotes se retrouvaient au chômage. Et alors que les feux ravagaient les forêts de la Mauricie, l'ingénieur forestier en chef de la Laurentide Pulp and Paper de Grand-Mère, Ellwood Wilson, eut la brillante idée d'acheter deux hydravions pour la détection des feux. Il embaucha le pilote Stuart Graham, affecté à la patrouille des côtes d'Angleterre pendant la guerre, pour ramener les deux appareils de Halifax au Lac-à-la-Tortue, un périple de 650 milles. Détail intéressant : son épouse agissait comme navigatrice.

 C'est ainsi que le premier avion, baptisé "La Vigilance" fit irruption dans le ciel du Québec et arriva au Lac-à-la-Tortue en 1919 après des escales à Roberval et Trois-Rivières. Une fabuleuse épopée commençait : celle de l'aviation de brousse...

oler... À notre tour!

En 1922, la Laurentide Air Service opérait à partir du Lac-à-la-Tortue une douzaine d'appareils, lesquel détectèrent pas moins de 400 feux de forêts en cette seule année. Pourquoi ce nom de Lac-à-la-Tortue? Selon la légende locale, c'est en creusant pour du minerai de fer, abondant à cet endroit, qu'un mineur aurait percé le roc d'où jaillit une source souterraine qui inonda la mine, donnant ainsi naissance au lac. Et le fer qu'on y extrayait servait à fabriquer ces poèles de fonte qu'on appelait des "tortues", à cause de leur forme. Mais trève d'histoire, nous sommes impatients de décoller par ce matin magique et d'entreprendre à notre tour l'étape Trois-Rivières/Grandes-Piles franchie par Stuart Graham en 1919!


Toujours grouillante d'activités, la base du Lac-à-la-Tortue
fut le premier aéroport commercial du Canada.

De par sa position géographique stratégique, au confluent du Saint-Maurice (on a toujours dit "le" Saint-Maurice en reconnaissance de ses dimensions fluviales) et du fleuve Saint-Laurent, Trois-Rivières fut, et cela bien avant l'arrivée des Européens, un centre de commerce très actif.

Les chasseurs nomades du Nord descendaient en effet y échanger leurs fourrures contre le maïs, le tabac, les courges et les haricots des peuplades plus sédentarisées de la plaine du Saint-Laurent. Il était même fréquenté par les Algonquins du nord de l'Ontario qui empruntaient le Saint-Maurice en passant par la ligne de partage des eaux pour l'atteindre de façon à éviter les redoutables Iroquois des environs d'Hochelaga (Montréal). Le site parut donc au sieur Laviolette un bon emplacement pour y ériger en 1634 un fort pour mieux contrôler le commerce des pelleteries. Explorant la rivière de Canada (Saint-Laurent) en 1534, Cartier y avait planté une croix, fidèle à son habitude. En 1603, Champlain avait aussi fait une incursion dans le Saint-Maurice pour rebrousser chemin aux rapides des Forges, faute de tirant d'eau.


Les Trois-Rivières, communément appelées "Les chenaux" au début de la colonie
et encore aujourd'hui, par certains, paraît-il.

Ce sont les chenaux de l'embouchure du Saint-Maurice qui ont donné leur nom aux fameux petits poissons pêchés chaque hiver à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Car avant l'industrialisation du bas de la rivière, c'est uniquement au pied des rapides des Forges que venaient frayer les petites morues que les habitants de Trois-Rivières pêchaient en abondance. Mais la découverte de minerai de fer d'excellente qualité dans les environs décidèrent les autorités à y couler chaudrons, poèles, haches et pelles plutôt que de les importer de France. Après la défaite de 1760, les Forges sont passées sous l'autorité du roi d'Angleterre. Jusqu'à 800 ouvriers ont habité et travaillé à cette fonderie qui fut à une époque la plus importante en Amérique du Nord.


Les Forges, site de la première grande industrie métallurgique en Amérique du Nord.
Habilement restauré par Parcs Canada, ce musée historique vaut la visite.

La centrale de La Gabelle a été construite sur les rapides des Grès, ainsi appelés à cause des pierres qu'on y trouvait et qui servaient à la fabrication des premiers fours sidérurgiques.

Le terme "la gabelle" désignait une sorte d'impôt prelevé par l'État sur la traite des fourrures. L'endroit s'appelait auparavant "le saut de La Verendrye", du nom du père du grand découvreur Pierrre Gaultier de la Verendry qui y avait établi un poste de traite.


Les installations hydro-électriques de La Gabelle érigées en 1924.

L'arpenteur Bouchette, mandaté par le gouvernement pour effectuer le relevé des terres jusqu'au lac Saint-Jean, prophétisa en 1828 le futur énergétique des chutes de Shawinigan (appelées successivement "Achawénékane, Shawenegan, Chaouinigane, Chawinigane" dans le processus de francisation et finalement anglicisées en 1898 en "Shawinigan" par ... la Shawinigan Water and Power) : (la chute)... "se lance d'une hauteur de 150 pieds... et ... avec furie contre le rocher inférieur qu'elle déchire et cette énorme masse d'eau force son passage à travers un canal qui n'a pas plus de 30 verges de large... Mais l'on pourrait percer un canal à peu de frais, si l'on considère les avantages qui pourraient en résulter dans le cas où il se ferait de grands établissement sur le Saint-Maurice." Avec sa pente de 42 m et son débit moyen de 750 m3/seconde, la chute se prêtait en effet admirablement bien à la production de l'hydro-électricité, laquelle fit de Shawinigan un important centre industriel dans les années 50 et 60.


Le remous du Diable, au pied des chûtes de Shawinigan.

Avant l'harnachement des chutes consécutif à leur achat par des banquiers de Boston en 1898, lesquels avaient flairé la bonne affaire (Édison venait d'inventer l'ampoule électrique -1878- et on produisait de l'électricité à Saint-Narcisse depuis l'année précédente - 1897 -), et disposaient du capital nécessaire, celles-ci furent peintes par Krieghoff en 1859 et photographiées par Notman en 1860. Quelqu'un sait ou l'on peut admirer ces oeuvres?


Les eaux paisibles du Saint-Maurice en amont du verrou de Shawinigan, dominées par la tour de la Cité de l'énergie, un centre d'interprétation du développement hydro-électrique de la vallée.

"Le Saint-Maurice se cache, il se recueille, parce qu'il médite son chef d'oeuvre; encore un instant, en effet, et il va former son Niagara, la belle chute de Chawinigane." témoigne, de toute évidence émerveillé, l'abbé Napoléon Caron lors de sa remontée du Saint-Maurice en 1887.


Les possibilités d'hébergement sont fort acessibles à Shawinigan, que l'on arrive par air ou autrement.


De même qu'à Grand-Mère, quelques kilomètres plus haut.

L'importance et le nombre des chutes sur le bas Saint-Maurice sont une des caractéristiques de la rivière, comme son débit d'ailleurs. Rappelons que sur une distance de 367 milles (entre Trois-Rivières et le barrage Gouin), le dénivelé est de 1300 pieds. Par comparaison, la puissante rivière Outaouais accuse un dénivelé de seulement 610 pieds sur une longueur de 600 milles. Le bassin hydrographique du Saint-Maurice est de 1700 km2, soit la superficie approximative de la Belgique, comme se plaisait à le rappeler Mgr. Albert Tessier, avec un sourire en coin, selon les prétentions du visiteur...

Sans être aussi imposantes que celles de Shawinigan, lesquelles constituaient un impressionnant obstacle, les chutes de la Grand-Mère astreignaient quand même les canotiers à un bon portage. Plus d'un s'est donc arrêté pour, une pipe bien méritée à la main, y contempler le rocher de cette "grand-mère" aux traits amérindiens qui semblait dominer les eaux, les obligeant à se diviser en deux rapides distincts de chaque côté. Une vieille légende Attikameck veut que ce soit assise là, il y a très longtemps de cela, la plus belle fille de la tribu pour y attendre son amoureux qui, parti vers le Nord, n'en est jamais revenu...


Vers les Grandes-Piles, en amont de Grand-Mère.

Le réservoir créé par la montée des eaux suite à la mise en place du barrage de Grand-Mère a englouti la chute des Piles qui " a peu de hauteur... cependant encore le volubile abbé Caron dans son voyage de 1887. Ce dernier raconte aussi sa rencontre (en 1887!) avec un vieux missonnaire qui disait tenir d'une amérindienne centenaire que son peuple avait de tout temps fait un arrêt sur les pierres plates du pied de la chute pour y piler le maïs rapporté de la bourgade des Trois-Rivères, doù le nom du lieu. De par son ancienneté, cette explication semble fort plausible. On a aussi avancé les hypothèses suivantes : piles de pierre, piles de bois (pitoune et billots), piles de glace, pour expliquer l'origine du toponyme.


Bien qu'arrivés sans prévenir, le président du développement récréotouristique
et du nautisme de Grandes-Piles, Richard Perreault, nous a accueillis à bras ouverts.

Le village de Grandes Piles a joué un rôle de premier plan en tant qu'entrepôt du Haut-Saint-Maurice et point de départ obligé de tout voyagement d'hommes ou de marchandises en montant. C'était le terminal du chemin de fer et le point d'embarquement à bord des bateaux de tous types qui ont silloné la rivière. La navigation vers le sud était évidemment impossible (sauf jusqu'à Grand-Mère) à cause des dites chutes. Nous reviendrons demain sur le rôle central des Piles dans l'exploitation intensive des grandes forêts de pin de la vallée du Saint-Maurice.


L'auberge Le Bôme, dans ce qui fut le magasin général de Jean Crête,
roi et seigneur de la Maurice à l'époque où il exercait un monopole absolu sur l'approvisionnement et le transport.


Canots et kayaks sont facilement disponibles aux Piles.
Pas la peine de monter celui que nous transportons dans l'avion!

oler léger, canoter... Une même histoire?

Comment ne pas faire de rapport entre le vol en ultra-léger et le déplacement en kayak, en canot ou autre moyen de déplacement écologique? Car un avion de ce type est très peu bruyant et consomme une faible quantité d'essence sans plomb (et non du carburant d'aviation). Avec 3,5 gallons d'essence, on peut en effet voler pendant 11/2 h à 75 m/h! Et ça ne coûte pas plus cher à l'achat qu'un gros 4x4 tout équipé.

Voler à bord de ce type d'appareil procure également un curieux sentiment d'appartenance avec tous ces intrépides coureurs des bois qui ont sillonné pendant les siècles le Saint-Maurice et ses affluents dans ces frêles canots d'écorce qui avaient l'énorme avantage d'être faciles à portager sur cette rivière aux nombreux sauts et rapides. Le canot d'écorce était d'ailleurs une spécialité des Montagnais et des Attikameks. Les Français ont ainsi fait appel à leurs compétences pour ériger une importante industrie de canots à Trois-Rivières, où le bouleau blanc était abondant. Et à Grandes-Piles, on aime parler canot, avis aux intéressés!


 

 

 

 

 

 

 




Toujours grouillante d'activités, la base du Lac-à-la-Tortue
fut le premier aéroport commercial du Canada.

De par sa position géographique stratégique, au confluent du Saint-Maurice (on a toujours dit "le" Saint-Maurice en reconnaissance de ses dimensions fluviales) et du fleuve Saint-Laurent, Trois-Rivières fut, et cela bien avant l'arrivée des Européens, un centre de commerce très actif. Les chasseurs nomades du Nord descendaient en effet y échanger leurs fourrures contre le maïs, le tabac, les courges et les haricots des peuplades plus sédentarisées de la plaine du Saint-Laurent. Il était même fréquenté par les Algonquins du nord de l'Ontario qui empruntaient le Saint-Maurice en passant par la ligne de partage des eaux pour l'atteindre de façon à éviter les redoutables Iroquois des environs d'Hochelaga (Montréal). Le site parut donc au sieur Laviolette un bon emplacement pour y ériger en 1634 un fort pour mieux contrôler le commerce des pelleteries. Explorant la rivière de Canada (Saint-Laurent) en 1534, Cartier y avait planté une croix, fidèle à son habitude. En 1603, Champlain avait aussi fait une incursion dans le Saint-Maurice pour rebrousser chemin aux rapides des Forges, faute de tirant d'eau.


époque la plus importante en Amérique du Nord.


Les Forges, site de la première grande industrie métallurgique en Amérique du Nord.
Habilement restauré par Parcs Canada, ce musée historique vaut la visite.

La centrale de La Gabelle a été construite sur les rapides des Grès, ainsi appelés à cause des pierres qu'on y trouvait et qui servaient à la fabrication des premiers fours sidérurgiques. Le terme "la gabelle" désignait une sorte d'impôt prelevé par l'État sur la traite des fourrures. L'endroit s'appelait auparavant "le saut de La Verendrye", du nom du père du grand découvreur Pierrre Gaultier de la Verendry qui y avait établi un poste de traite.


, fit de Shawinigan un important centre industriel dans les années 50 et 60.


Le remous du Diable, au pied des chûtes de Shawinigan.

Avant l'harnachement des chutes consécutif à leur achat par des banquiers de Boston en 1898, lesquels avaient flairé la bonne affaire (Édison venait d'inventer l'ampoule électrique -1878- et on produisait de l'électricité à Saint-Narcisse depuis l'année précédente - 1897 -),

et disposaient du capital nécessaire, celles-ci furent peintes par Krieghoff en 1859 et photographiées par Notman en 1860. Quelqu'un sait ou l'on peut admirer ces oeuvres?


Les eaux paisibles du Saint-Maurice en amont du verrou de Shawinigan, dominées par la tour de la Cité de l'énergie, un centre d'interprétation du développement hydro-électrique de la vallée.

"Le Saint-Maurice se cache, il se recueille, parce qu'il médite son chef d'oeuvre; encore un instant, en effet, et il va former son Niagara, la belle chute de Chawinigane." témoigne, de toute évidence émerveillé, l'abbé Napoléon Caron lors de sa remontée du Saint-Maurice en 1887.


Les possibilités d'hébergement sont fort acessibles à Shawinigan, que l'on arrive par air ou autrement.


De même qu'à Grand-Mère, quelques kilomètres plus haut.

L'importance et le nombre des chutes sur le bas Saint-Maurice sont une des caractéristiques de la rivière, comme son débit d'ailleurs.

Rappelons que sur une distance de 367 milles (entre Trois-Rivières et le barrage Gouin), le dénivelé est de 1300 pieds. Par comparaison, la puissante rivière Outaouais accuse un dénivelé de seulement 610 pieds sur une longueur de 600 milles. Le bassin hydrographique du Saint-Maurice est de 1700 km2, soit la superficie approximative de la Belgique, comme se plaisait à le rappeler Mgr. Albert Tessier, avec un sourire en coin, selon les prétentions du visiteur...

Sans être aussi imposantes que celles de Shawinigan, lesquelles constituaient un impressionnant obstacle, les chutes de la Grand-Mère astreignaient quand même les canotiers à un bon portage.

Plus d'un s'est donc arrêté pour, une pipe bien méritée à la main, y contempler le rocher de cette "grand-mère" aux traits amérindiens qui semblait dominer les eaux, les obligeant à se diviser en deux rapides distincts de chaque côté. Une vieille légende Attikameck veut que ce soit assise là, il y a très longtemps de cela, la plus belle fille de la tribu pour y attendre son amoureux qui, parti vers le Nord, n'en est jamais revenu...


Vers les Grandes-Piles, en amont de Grand-Mère.

Le réservoir créé par la montée des eaux suite à la mise en place du barrage de Grand-Mère a englouti la chute des Piles qui " a peu de hauteur... cependant encore le volubile abbé Caron dans son voyage de 1887. Ce dernier raconte aussi sa rencontre (en 1887!) avec un vieux missonnaire qui disait tenir d'une amérindienne centenaire que son peuple avait de tout temps fait un arrêt sur les pierres plates du pied de la chute pour y piler le maïs rapporté de la bourgade des Trois-Rivères, doù le nom du lieu. De par son ancienneté, cette explication semble fort plausible. On a aussi avancé les hypothèses suivantes : piles de pierre, piles de bois (pitoune et billots), piles de glace, pour expliquer l'origine du toponyme.


Bien qu'arrivés sans prévenir, le président du développement récréotouristique
et du nautisme de Grandes-Piles, Richard Perreault, nous a accueillis à bras ouverts.

Le village de Grandes Piles a joué un rôle de premier plan en tant qu'entrepôt du Haut-Saint-Maurice et point de départ obligé de tout voyagement d'hommes ou de marchandises en montant. C'était le terminal du chemin de fer et le point d'embarquement à bord des bateaux de tous types qui ont silloné la rivière. La navigation vers le sud était évidemment impossible (sauf jusqu'à Grand-Mère) à cause des dites chutes. Nous reviendrons demain sur le rôle central des Piles dans l'exploitation intensive des grandes forêts de pin de la vallée du Saint-Maurice.


L'auberge Le Bôme, dans ce qui fut le magasin général de Jean Crête,
roi et seigneur de la Maurice à l'époque où il exercait un monopole absolu sur l'approvisionnement et le transport.


Canots et kayaks sont facilement disponibles aux Piles.
Pas la peine de monter celui que nous transportons dans l'avion!

oler léger, canoter... Une même histoire?

Comment ne pas faire de rapport entre le vol en ultra-léger et le déplacement en kayak, en canot ou autre moyen de déplacement écologique? Car un avion de ce type est très peu bruyant et consomme une faible quantité d'essence sans plomb (et non du carburant d'aviation). Avec 3,5 gallons d'essence, on peut en effet voler pendant 11/2 h à 75 m/h! Et ça ne coûte pas plus cher à l'achat qu'un gros 4x4 tout équipé.

Voler à bord de ce type d'appareil procure également un curieux sentiment d'appartenance avec tous ces intrépides coureurs des bois qui ont sillonné pendant les siècles le Saint-Maurice et ses affluents dans ces frêles canots d'écorce qui avaient l'énorme avantage d'être faciles à portager sur cette rivière aux nombreux sauts et rapides. Le canot d'écorce était d'ailleurs une spécialité des Montagnais et des Attikameks. Les Français ont ainsi fait appel à leurs compétences pour ériger une importante industrie de canots à Trois-Rivières, où le bouleau blanc était abondant. Et à Grandes-Piles, on aime parler canot, avis aux intéressés!

2      
Grandes-Piles / La Tuque

 

 

 

 http://www.novanor.qc.ca/saint-maurice/etape_3.html

 


3   La Tuque / Weymontachie

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La Tuque, à l'époque héroïque.
Photo : Société historique de La Tuque et du Haut-Saint-Maurice.

oler... Un passeport pour l'aventure

Succédant assez rapidement à l'étendue considérable du réservoir de La Tuque, nous volons maintenant dans une sorte de rainure aux parois escarpées (magnifique!) quand, soudainement, à la sortie d'un coude de la rivière, surgit devant nous l'énorme masse du barrage Beaumont. Attention, pilotes qui volez au ras de l'eau : la marche est haute! Sylvie ouvre les gaz, tire le manche à balai à fond et la petite Coureuse des Bois réagit (merci!) promptement. Nous glissons au-dessus du monument. Désolé, pas pensé à la photo...

 

 


 

 

 

 

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