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28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 15:28
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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 19:04

Le lac Saint-Jean


 

 

 

 VOYAGE AU LAC SAINT-JEAN

 

http://www.nimbustier.net/photos/2001/09/st-jean.htmlhttp://www.nimbustier.net/photos/2001/09/st-jean.html

 


 

 

 

 

 

 

impressionne par son immensité. Son caractère grandiose lui donne l'aspect d'une mer intérieure. Entouré de massifs montagneux et ceinturé par des terres agricoles fertiles, ce plan d'eau présente un milieu de vie où la nature se marie harmonieusement aux éléments humains.


Sommaire

[masquer]

 

Géographie / Hydrologie

À l'exception des grands réservoirs hydroélectriques, le lac Saint-Jean est le 3e plus grand lac du Québec (43,8 km par 24 km ou 1 041 km carrés) après le lac Mistassini et le lac à l'Eau Claire. À titre de comparaison, le lac Saint-Jean est aussi large que le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Tadoussac. Il était appellé Piékouagami (lac peu profond) par la nation amérindiennne montagnaise qui se rassemblaient sur ces berges pour y passer la saison chaude. Situé en amont de la rivière Saguenay, le lac Saint-Jean est alimenté par plusieurs bassins hydrographiques dont ceux de la rivière Péribonka (le plus important bassin en terme de débit), la rivière Ashuapmushuan, la rivière Petite-Péribonka, la rivière Mistassibi, la rivière Mistassini, la rivière Aux Rats, la rivière Ticouapé, la rivière Ouiatchouane et la rivière Métabetchouane. Plusieurs de ces rivières prennent leur source dans le nord de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Durant la crue printanière, les variations du niveau des eaux du lac Saint-Jean sont importantes. Elle sont surtout influencées par le débit des principaux tributaires que sont les rivières Péribonka, Mistassini et Ashuapmushuan.

Histoire

Après la dernière glaciation, la fonte des glaciers a provoqué l'apparition d'une vaste étendue d'eau appellée la mer de Laflamme connectée directement au fleuve Saint-Laurent. Les rives de cette mer d'eau salée se situaient au pied du mont Lac-Vert au sud, puis à Lamarche et Saint-Ludger-de-Milot au nord. Au fil du temps, les eaux se sont retirées pour former le lac que l'on connaît aujourd'hui. Plusieurs espèces de poissons et de plantes se sont adaptées à l'eau douce et sont encore présentes aujourd'hui dont la ouananiche ou saumon atlantique (Salmo salar), l'épinoche à trois épines (Gasterosteus aculeatus), le poulamon atlantique (Microgadus tomcod), l'ammophile à ligule courte (Ammophila breveligulata), l'hudsonie tomenteuse (Hudsonia tomentosa) et les pois de mer (Lathyrus maritimus).

La construction du barrage d'Isle-Maligne d'Alma par la compagnie Alcan a considérablement augmenté le niveau des eaux du lac au début des années 1900. Plusieurs colons établies sur les berges comme par exemple ceux de l'ancienne municipalité de Jeanne d'Arc ont vu leurs terres et leur réserve d'eau potable réduite à néant. La municipalité de Péribonka a donc hérité de plusieurs colons qui ont dû dans certains cas traversé leur maison sur pillotis de l'autre côté de la rivière. Ces personnes ont tenté en vain des poursuites contre la compagnie Alcan dans le but de se faire dédommager financièrement. Cette historique fait l'objet d'une attention particulière au centre d'interprétation du parc national de la Pointe-Taillon situé au nord-est du lac Saint-Jean.

L'érosion des berges du lac saint-jean est un problème majeur. Entre 1950 et 1960, alors que les berges sont utilisées par une activité de villégiature en pleine expansion, Alcan décide d'entreprendre une première stabilisation pour en réduire l'érosion. On prélève donc du sable au fond du lac pour le redéposer sur les berges fortement érodées. À la fin des années 70, on les stabilise à nouveau en étendant du gravier recouvert de sable pour une meilleur protection. Cependant, l'utilisation intensive des plages à des fins récréatives rend de plus en plus impérative la nécessité de protéger davantage les berges. À partir de 1986, Alcan entreprend un vaste programme de stabilisation des berges. En dix ans, des travaux totalisant 52 millions de dollars seront effectués sur 107 km de berges. Cela représente près de 25 % du total des 436 km de berges répertoriés autour du lac Saint-Jean, ses tributaires et la Grande Décharge.

 

Aujourd'hui

Le lac Saint-Jean fascine par la beauté de ses paysages et la richesse de son environnement. Il constitue un milieu de vie marqué par la grande diversité des activités qu'on y pratique ainsi que par l'importance des ressources qu'on y puise. À l'image d'une planète, il exerce une force d'attraction imperceptible sur son entourage.

Au fil des ans, les résidences construites en bordure du lac Saint-Jean sont devenues de moins en moins accessibles aux personnes à revenu moyen. Le coût des résidences a grimpé en flèche. En 1983, la valeur globale des 4 300 propriétés riveraines était de 199 millions de dollars. En 1995, cette valeur atteignait les 278 millions. À chaque année, les plages et les campings autour du lac Saint-Jean accueillent des milliers de campeurs et de baigneurs pendant la saison estivale. Le plan d'eau se transforme alors en une véritable station balnéaire avec des eaux pouvant atteindre une température de 25 degrés Celcius durant les chaudes journées de l'été. Les adeptes de la baignade profitent d'une eau de très bonne qualité dans le lac Saint-Jean. En effet, la qualité bactériologique de ses eaux s'est grandement améliorée depuis 1977. Ainsi, parmi les onze plages situées dans la portion est du lac, le nombre de plages classées "excellentes" est passé de 45 % en 1977 à 100 % en 1992. Cette amélioration est due à une meilleure gestion des fumiers par les entreprises agricoles, à l'instauration d'usines de traitement des eaux dans plusieurs municipalités, à l'établissement d'une nouvelle règlementation quant au rejet de certaines substances toxiques (BPC et hydrocarbures) par les industries papetières et à l'arrêt complet du flottage du bois. Les eaux du lac Saint-Jean ne présentent donc aujourd'hui plus aucun signe de dégradation.

Le lac Saint-Jean est le cadre d'une des plus grandes compétitions de nage d'endurance au monde: La traversée internationale du Lac Saint-Jean. Cette compétition est considérée par certains comme l'Everest des nageurs en eau douce. Les nageurs des 4 coins du monde partent le samedi matin du quai municipal de Péribonka pour arriver dans l'après-midi après 32 kilomètres au quai municipal de Roberval. Le record de tous les temps a été réalisé en 2004 par le bulgare Petar Stoychev lors de la 50e traversée internationale. Il a réussi à parcourir la distance de 32 km en un temps de 6 heures 23 minutes et 14 secondes.

Au siècle dernier, un grand feu s'est propagé dans la forêt boréale dominant les pourtours du lac Saint-Jean. Cet incendie majeur a rasé presque complètement la forêt à partir de Saint-Félicien jusqu'aux frontières de Saint-Anne-de-Chicoutimi maintenant Chicoutimi-Nord. Les bleuets ou myrtilles ou airelle à feuilles étroites, premières espèces d'éricacées qui poussent après un feu au lac Saint-Jean, sont devenus dominants dans le paysage quelques années après l'incendie. Pendant plus d'un siècle, les bleuets ont donc été présents dans l'alimentation et dans l'environnement de la plupart des familles jeannoises. Cela a valu aux habitants du lac Saint-Jean d'être appellés familièrement "bleuets" par les personnes des autres régions du Québec. La municipalité de Dolbeau-Mistassini s'est d'ailleurs méritée le titre de Capitale Mondiale du Bleuet. À chaque année, au début du mois d'août, il s'y déroule un festival qui met à l'honneur ce délicieux petit fruit bleu. En regard de leurs propriétés anti-oxydantes exceptionnelles, les bleuets sont très prisés par la population mondiale. Plusieurs bleuetières privées ont été emmenagées sur le territoire ceinturant le lac. Les activités humaines en lien avec la culture des bleuets génèrent des retombées économiques importantes pour la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

 

 

Il est possible d'effectuer le tour du lac Saint-Jean à vélo en empruntant la Véloroute des Bleuets, un parcours de 256 km.

Municipalités du Lac Saint-Jean

La sous-région du lac Saint-Jean compte quelques grandes villes (Alma, Dolbeau-Mistassini, Saint-Félicien et Roberval) et de nombreux petits villages.

Festivals et évènements annuels

  • Festival du Bleuet de Dolbeau-Mistassini (début août)
  • Les 10 Jours Western de Dolbeau-Mistassini (milieu juillet)
  • Les Festivités de La Traversée Internationale du Lac Saint-Jean à Roberval (fin juillet)
  • À l'Eau Péribonka (fin juillet)
  • Festival de la Gourgane d'Albanel (début août)
  • Festival du Camionneur de La Doré (fin juin)
  • Festival du Cowboy de Chambord
  • Festirame d'Alma (début juillet)
  • Exposition Agricole de Saint-Félicien (début août)
  • Drôle de Week-End d'Alma (mi-août)
  • TamTam Macadam d'Alma (fin d'août, édition biennale, aux années impaires)
  • Festival du Bûcheron de Notre-Dame-de-Lorette
  • Les Fêtes Gourmandes d'Alma Secteur Delisle
  • Festival des Contes et Légendes du Saguenay-Lac-Saint-Jean à Dolbeau-Mistassini
  • Sacré Blues d'Alma (début septembre)

Liens Externes

 

 

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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 18:39

 

 

VOIE MARITIME du SAINT-LAURENT


Dans son acception la plus étendue, la Voie maritime du Saint-Laurent est un cours d'eau profond, long de 3700 km, qui permet aux navires en provenance de l'océan Atlantique d'atteindre la tête des Grands Lacs de l'Amérique du Nord au lac Supérieur. Mais selon la loi, elle ne s'étend que de Montréal au lac Érié, y compris le canal Welland qui permet de franchir les chutes du Niagara.

La première partie de la voie maritime est une chaîne de canaux le long du fleuve Saint-Laurent qui comprend sept écluses (cinq canadiennes, deux américaines). La voie commence au port de Montréal, où le canal de la Rive Sud (écluses St-Lambert et Côte Sainte-Catherine) permet de franchir les rapides de Lachine. À l'ouest de l'île de Montréal et du lac Saint-Louis, le canal et les deux écluses de Beauharnois permettent d'aller au-delà du barrage hydroélectrique de Beauharnois.

La voie maritime quitte le Québec par le lac Saint-François et la Première nation du Conseil des Mohawks d'Akwesasne pour passer entre la province de l'Ontario and l'État de New York jusqu'au lac Ontario. Le canal Wiley-Dondero (écluses Snell et Eisenhower) permet d'aller au-delà du barrage hydroélectrique Moses-Saunders. La courte écluse d'Iroquois permet également d'aller au-delà du barrage Iroquois qui contrôle le niveau du lac Ontario.

La voie maritime est ouverte à la navigation le 25 avril 1959 (ouverture officielle le 26 juin 1959 par la reine Elizabeth II et le président Dwight Eisenhower). Elle est sous une administration conjointe canado-américaine.

La construction de la voie maritime a permis l'introduction des espèces non indigènes dans les écosystèmes aquatiques du Saint-Laurent et des Grands Lacs, telles que la moule zébrée et la lamproie de mer.

Liens externes

Portail du Canada – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le Canada.
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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 18:37

 

LAC SAINT-FRANCOIS  

 

Le lac Saint-François est un lac situé au sud-est de l'Ontario, au sud-ouest du Québec et au nord de l'état de New York. Il se trouve sur le fleuve Saint-Laurent

entre le lac Ontario et Montréal. Le lac fait partie de la voie maritime du Saint-Laurent.

La ville de Salaberry-de-Valleyfield se trouve à l'extrémité est du lac.

Le parc naturel du lac Saint-François, situé sur la rive sud du lac, protège les zones humides en bordure du lac. La zone fournit un habitat important pour les fuligules à tête rouge et autres oiseaux aquatiques. Des milliers d'oiseaux migrateurs s'arrêtent dans la région. En 1987, la zone a été reconnue zone humide d'importance internationale par la convention de Ramsar.

Les marais de Charlottenburgh, qui comprennent les marais Cooper est une autre zone humide importante située sur la rive nord du lac.

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23 juillet 2006 7 23 /07 /juillet /2006 16:27
Lac Saint-Pierre
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 
Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre. 

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Le lac Saint-Pierre est un lac et une réserve naturelle située sur le fleuve Saint-Laurent entre Sorel-Tracy et Trois-Rivières, à l'est de Montréal au Québec. Le lac fait partie de la voie maritime du Saint-Laurent. La réserve comprend la rive du lac, les îles et les zones humides en bordure du lac.

Cette zone bondée en haute-saison est un point d'arrêt important pour les centaines de milliers d'oiseaux aquatiques migrateurs. C'est aussi un important site de nidification pour les hérons. En 1998, elle a été reconnue comme zone humide d'importance internationale par la convention de Ramsar.

Le lac Saint-Pierre a été désigné réserve de biosphère par l'UNESCO en 2000.

 
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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 16:29
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19 juillet 2006 3 19 /07 /juillet /2006 09:57

 

 

RIVIERE SAINT-MAURICE   ,

LE SAINT-MAURICE 

 

Rivière Saint-Maurice
 
Longueur 563 km
Module 730 m³.s-1
mesurés à
Surface du bassin 42 735 km²
Régime
Se jette dans Fleuve Saint-Laurent
Bassin collecteur
Pays Québec

http://fr.wikipedia.org/wiki/Rivi%C3%A8re_Saint-Maurice

PHOTOS  AVION

EXPLO DU ST- MAURICE

http://www.novanor.qc.ca/saint-maurice/index.html

http://www.novanor.qc.ca/saint-maurice/saint_maurice.html

 

http://images.google.fr/images?svnum=10&hl=fr&lr=&q=rivi%C3%A8re+saint-maurice&btnG=Rechercher

VILLES  PRINCIPALES 

 

ROUTE 155

 

LA TUQUE

 

SHAWINIGAN

 

TROIS-RIVIERES  

 

A
C
D
K
L
L (suite)
O
S

 



1    Lac-à-la-Tortue / Grandes-Piles

 

La pilote | L'exploration | Le Saint-Maurice | L'avion | Les partenaires | Écrivez-moi!


La Vigilance au Lac-à-la-Tortue en 1919.
Photo :

 Musée de l'air et de l'espace du Québec

oler... Un peu d'histoire

"On vole, enfin!" lancèrent probablement comme nous ce matin les américains Wright en 1904 après avoir fait "décoller" de terre la première machine volante pendant... 59 secondes, sur la distance historique de 852 pieds! Au Canada, et dans le cadre d'un projet dirigé par Alexander Graham Bell (oui, l'inventeur du téléphone), John Mc Murdy pilota en 1909 un objet plus lourd que l'air sur un demi-mille, à une altitude de 30 pieds au-dessus d'un bras de mer gelé, en Nouvelle-Écosse. La même année, Louis Blériot étonna le monde en franchissant d'un trait la Manche en avion.

Une première grande guerre plus tard, 2000 pilotes se retrouvaient au chômage. Et alors que les feux ravagaient les forêts de la Mauricie, l'ingénieur forestier en chef de la Laurentide Pulp and Paper de Grand-Mère, Ellwood Wilson, eut la brillante idée d'acheter deux hydravions pour la détection des feux. Il embaucha le pilote Stuart Graham, affecté à la patrouille des côtes d'Angleterre pendant la guerre, pour ramener les deux appareils de Halifax au Lac-à-la-Tortue, un périple de 650 milles. Détail intéressant : son épouse agissait comme navigatrice.

 C'est ainsi que le premier avion, baptisé "La Vigilance" fit irruption dans le ciel du Québec et arriva au Lac-à-la-Tortue en 1919 après des escales à Roberval et Trois-Rivières. Une fabuleuse épopée commençait : celle de l'aviation de brousse...

oler... À notre tour!

En 1922, la Laurentide Air Service opérait à partir du Lac-à-la-Tortue une douzaine d'appareils, lesquel détectèrent pas moins de 400 feux de forêts en cette seule année. Pourquoi ce nom de Lac-à-la-Tortue? Selon la légende locale, c'est en creusant pour du minerai de fer, abondant à cet endroit, qu'un mineur aurait percé le roc d'où jaillit une source souterraine qui inonda la mine, donnant ainsi naissance au lac. Et le fer qu'on y extrayait servait à fabriquer ces poèles de fonte qu'on appelait des "tortues", à cause de leur forme. Mais trève d'histoire, nous sommes impatients de décoller par ce matin magique et d'entreprendre à notre tour l'étape Trois-Rivières/Grandes-Piles franchie par Stuart Graham en 1919!


Toujours grouillante d'activités, la base du Lac-à-la-Tortue
fut le premier aéroport commercial du Canada.

De par sa position géographique stratégique, au confluent du Saint-Maurice (on a toujours dit "le" Saint-Maurice en reconnaissance de ses dimensions fluviales) et du fleuve Saint-Laurent, Trois-Rivières fut, et cela bien avant l'arrivée des Européens, un centre de commerce très actif.

Les chasseurs nomades du Nord descendaient en effet y échanger leurs fourrures contre le maïs, le tabac, les courges et les haricots des peuplades plus sédentarisées de la plaine du Saint-Laurent. Il était même fréquenté par les Algonquins du nord de l'Ontario qui empruntaient le Saint-Maurice en passant par la ligne de partage des eaux pour l'atteindre de façon à éviter les redoutables Iroquois des environs d'Hochelaga (Montréal). Le site parut donc au sieur Laviolette un bon emplacement pour y ériger en 1634 un fort pour mieux contrôler le commerce des pelleteries. Explorant la rivière de Canada (Saint-Laurent) en 1534, Cartier y avait planté une croix, fidèle à son habitude. En 1603, Champlain avait aussi fait une incursion dans le Saint-Maurice pour rebrousser chemin aux rapides des Forges, faute de tirant d'eau.


Les Trois-Rivières, communément appelées "Les chenaux" au début de la colonie
et encore aujourd'hui, par certains, paraît-il.

Ce sont les chenaux de l'embouchure du Saint-Maurice qui ont donné leur nom aux fameux petits poissons pêchés chaque hiver à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Car avant l'industrialisation du bas de la rivière, c'est uniquement au pied des rapides des Forges que venaient frayer les petites morues que les habitants de Trois-Rivières pêchaient en abondance. Mais la découverte de minerai de fer d'excellente qualité dans les environs décidèrent les autorités à y couler chaudrons, poèles, haches et pelles plutôt que de les importer de France. Après la défaite de 1760, les Forges sont passées sous l'autorité du roi d'Angleterre. Jusqu'à 800 ouvriers ont habité et travaillé à cette fonderie qui fut à une époque la plus importante en Amérique du Nord.


Les Forges, site de la première grande industrie métallurgique en Amérique du Nord.
Habilement restauré par Parcs Canada, ce musée historique vaut la visite.

La centrale de La Gabelle a été construite sur les rapides des Grès, ainsi appelés à cause des pierres qu'on y trouvait et qui servaient à la fabrication des premiers fours sidérurgiques.

Le terme "la gabelle" désignait une sorte d'impôt prelevé par l'État sur la traite des fourrures. L'endroit s'appelait auparavant "le saut de La Verendrye", du nom du père du grand découvreur Pierrre Gaultier de la Verendry qui y avait établi un poste de traite.


Les installations hydro-électriques de La Gabelle érigées en 1924.

L'arpenteur Bouchette, mandaté par le gouvernement pour effectuer le relevé des terres jusqu'au lac Saint-Jean, prophétisa en 1828 le futur énergétique des chutes de Shawinigan (appelées successivement "Achawénékane, Shawenegan, Chaouinigane, Chawinigane" dans le processus de francisation et finalement anglicisées en 1898 en "Shawinigan" par ... la Shawinigan Water and Power) : (la chute)... "se lance d'une hauteur de 150 pieds... et ... avec furie contre le rocher inférieur qu'elle déchire et cette énorme masse d'eau force son passage à travers un canal qui n'a pas plus de 30 verges de large... Mais l'on pourrait percer un canal à peu de frais, si l'on considère les avantages qui pourraient en résulter dans le cas où il se ferait de grands établissement sur le Saint-Maurice." Avec sa pente de 42 m et son débit moyen de 750 m3/seconde, la chute se prêtait en effet admirablement bien à la production de l'hydro-électricité, laquelle fit de Shawinigan un important centre industriel dans les années 50 et 60.


Le remous du Diable, au pied des chûtes de Shawinigan.

Avant l'harnachement des chutes consécutif à leur achat par des banquiers de Boston en 1898, lesquels avaient flairé la bonne affaire (Édison venait d'inventer l'ampoule électrique -1878- et on produisait de l'électricité à Saint-Narcisse depuis l'année précédente - 1897 -), et disposaient du capital nécessaire, celles-ci furent peintes par Krieghoff en 1859 et photographiées par Notman en 1860. Quelqu'un sait ou l'on peut admirer ces oeuvres?


Les eaux paisibles du Saint-Maurice en amont du verrou de Shawinigan, dominées par la tour de la Cité de l'énergie, un centre d'interprétation du développement hydro-électrique de la vallée.

"Le Saint-Maurice se cache, il se recueille, parce qu'il médite son chef d'oeuvre; encore un instant, en effet, et il va former son Niagara, la belle chute de Chawinigane." témoigne, de toute évidence émerveillé, l'abbé Napoléon Caron lors de sa remontée du Saint-Maurice en 1887.


Les possibilités d'hébergement sont fort acessibles à Shawinigan, que l'on arrive par air ou autrement.


De même qu'à Grand-Mère, quelques kilomètres plus haut.

L'importance et le nombre des chutes sur le bas Saint-Maurice sont une des caractéristiques de la rivière, comme son débit d'ailleurs. Rappelons que sur une distance de 367 milles (entre Trois-Rivières et le barrage Gouin), le dénivelé est de 1300 pieds. Par comparaison, la puissante rivière Outaouais accuse un dénivelé de seulement 610 pieds sur une longueur de 600 milles. Le bassin hydrographique du Saint-Maurice est de 1700 km2, soit la superficie approximative de la Belgique, comme se plaisait à le rappeler Mgr. Albert Tessier, avec un sourire en coin, selon les prétentions du visiteur...

Sans être aussi imposantes que celles de Shawinigan, lesquelles constituaient un impressionnant obstacle, les chutes de la Grand-Mère astreignaient quand même les canotiers à un bon portage. Plus d'un s'est donc arrêté pour, une pipe bien méritée à la main, y contempler le rocher de cette "grand-mère" aux traits amérindiens qui semblait dominer les eaux, les obligeant à se diviser en deux rapides distincts de chaque côté. Une vieille légende Attikameck veut que ce soit assise là, il y a très longtemps de cela, la plus belle fille de la tribu pour y attendre son amoureux qui, parti vers le Nord, n'en est jamais revenu...


Vers les Grandes-Piles, en amont de Grand-Mère.

Le réservoir créé par la montée des eaux suite à la mise en place du barrage de Grand-Mère a englouti la chute des Piles qui " a peu de hauteur... cependant encore le volubile abbé Caron dans son voyage de 1887. Ce dernier raconte aussi sa rencontre (en 1887!) avec un vieux missonnaire qui disait tenir d'une amérindienne centenaire que son peuple avait de tout temps fait un arrêt sur les pierres plates du pied de la chute pour y piler le maïs rapporté de la bourgade des Trois-Rivères, doù le nom du lieu. De par son ancienneté, cette explication semble fort plausible. On a aussi avancé les hypothèses suivantes : piles de pierre, piles de bois (pitoune et billots), piles de glace, pour expliquer l'origine du toponyme.


Bien qu'arrivés sans prévenir, le président du développement récréotouristique
et du nautisme de Grandes-Piles, Richard Perreault, nous a accueillis à bras ouverts.

Le village de Grandes Piles a joué un rôle de premier plan en tant qu'entrepôt du Haut-Saint-Maurice et point de départ obligé de tout voyagement d'hommes ou de marchandises en montant. C'était le terminal du chemin de fer et le point d'embarquement à bord des bateaux de tous types qui ont silloné la rivière. La navigation vers le sud était évidemment impossible (sauf jusqu'à Grand-Mère) à cause des dites chutes. Nous reviendrons demain sur le rôle central des Piles dans l'exploitation intensive des grandes forêts de pin de la vallée du Saint-Maurice.


L'auberge Le Bôme, dans ce qui fut le magasin général de Jean Crête,
roi et seigneur de la Maurice à l'époque où il exercait un monopole absolu sur l'approvisionnement et le transport.


Canots et kayaks sont facilement disponibles aux Piles.
Pas la peine de monter celui que nous transportons dans l'avion!

oler léger, canoter... Une même histoire?

Comment ne pas faire de rapport entre le vol en ultra-léger et le déplacement en kayak, en canot ou autre moyen de déplacement écologique? Car un avion de ce type est très peu bruyant et consomme une faible quantité d'essence sans plomb (et non du carburant d'aviation). Avec 3,5 gallons d'essence, on peut en effet voler pendant 11/2 h à 75 m/h! Et ça ne coûte pas plus cher à l'achat qu'un gros 4x4 tout équipé.

Voler à bord de ce type d'appareil procure également un curieux sentiment d'appartenance avec tous ces intrépides coureurs des bois qui ont sillonné pendant les siècles le Saint-Maurice et ses affluents dans ces frêles canots d'écorce qui avaient l'énorme avantage d'être faciles à portager sur cette rivière aux nombreux sauts et rapides. Le canot d'écorce était d'ailleurs une spécialité des Montagnais et des Attikameks. Les Français ont ainsi fait appel à leurs compétences pour ériger une importante industrie de canots à Trois-Rivières, où le bouleau blanc était abondant. Et à Grandes-Piles, on aime parler canot, avis aux intéressés!


 

 

 

 

 

 

 




Toujours grouillante d'activités, la base du Lac-à-la-Tortue
fut le premier aéroport commercial du Canada.

De par sa position géographique stratégique, au confluent du Saint-Maurice (on a toujours dit "le" Saint-Maurice en reconnaissance de ses dimensions fluviales) et du fleuve Saint-Laurent, Trois-Rivières fut, et cela bien avant l'arrivée des Européens, un centre de commerce très actif. Les chasseurs nomades du Nord descendaient en effet y échanger leurs fourrures contre le maïs, le tabac, les courges et les haricots des peuplades plus sédentarisées de la plaine du Saint-Laurent. Il était même fréquenté par les Algonquins du nord de l'Ontario qui empruntaient le Saint-Maurice en passant par la ligne de partage des eaux pour l'atteindre de façon à éviter les redoutables Iroquois des environs d'Hochelaga (Montréal). Le site parut donc au sieur Laviolette un bon emplacement pour y ériger en 1634 un fort pour mieux contrôler le commerce des pelleteries. Explorant la rivière de Canada (Saint-Laurent) en 1534, Cartier y avait planté une croix, fidèle à son habitude. En 1603, Champlain avait aussi fait une incursion dans le Saint-Maurice pour rebrousser chemin aux rapides des Forges, faute de tirant d'eau.


époque la plus importante en Amérique du Nord.


Les Forges, site de la première grande industrie métallurgique en Amérique du Nord.
Habilement restauré par Parcs Canada, ce musée historique vaut la visite.

La centrale de La Gabelle a été construite sur les rapides des Grès, ainsi appelés à cause des pierres qu'on y trouvait et qui servaient à la fabrication des premiers fours sidérurgiques. Le terme "la gabelle" désignait une sorte d'impôt prelevé par l'État sur la traite des fourrures. L'endroit s'appelait auparavant "le saut de La Verendrye", du nom du père du grand découvreur Pierrre Gaultier de la Verendry qui y avait établi un poste de traite.


, fit de Shawinigan un important centre industriel dans les années 50 et 60.


Le remous du Diable, au pied des chûtes de Shawinigan.

Avant l'harnachement des chutes consécutif à leur achat par des banquiers de Boston en 1898, lesquels avaient flairé la bonne affaire (Édison venait d'inventer l'ampoule électrique -1878- et on produisait de l'électricité à Saint-Narcisse depuis l'année précédente - 1897 -),

et disposaient du capital nécessaire, celles-ci furent peintes par Krieghoff en 1859 et photographiées par Notman en 1860. Quelqu'un sait ou l'on peut admirer ces oeuvres?


Les eaux paisibles du Saint-Maurice en amont du verrou de Shawinigan, dominées par la tour de la Cité de l'énergie, un centre d'interprétation du développement hydro-électrique de la vallée.

"Le Saint-Maurice se cache, il se recueille, parce qu'il médite son chef d'oeuvre; encore un instant, en effet, et il va former son Niagara, la belle chute de Chawinigane." témoigne, de toute évidence émerveillé, l'abbé Napoléon Caron lors de sa remontée du Saint-Maurice en 1887.


Les possibilités d'hébergement sont fort acessibles à Shawinigan, que l'on arrive par air ou autrement.


De même qu'à Grand-Mère, quelques kilomètres plus haut.

L'importance et le nombre des chutes sur le bas Saint-Maurice sont une des caractéristiques de la rivière, comme son débit d'ailleurs.

Rappelons que sur une distance de 367 milles (entre Trois-Rivières et le barrage Gouin), le dénivelé est de 1300 pieds. Par comparaison, la puissante rivière Outaouais accuse un dénivelé de seulement 610 pieds sur une longueur de 600 milles. Le bassin hydrographique du Saint-Maurice est de 1700 km2, soit la superficie approximative de la Belgique, comme se plaisait à le rappeler Mgr. Albert Tessier, avec un sourire en coin, selon les prétentions du visiteur...

Sans être aussi imposantes que celles de Shawinigan, lesquelles constituaient un impressionnant obstacle, les chutes de la Grand-Mère astreignaient quand même les canotiers à un bon portage.

Plus d'un s'est donc arrêté pour, une pipe bien méritée à la main, y contempler le rocher de cette "grand-mère" aux traits amérindiens qui semblait dominer les eaux, les obligeant à se diviser en deux rapides distincts de chaque côté. Une vieille légende Attikameck veut que ce soit assise là, il y a très longtemps de cela, la plus belle fille de la tribu pour y attendre son amoureux qui, parti vers le Nord, n'en est jamais revenu...


Vers les Grandes-Piles, en amont de Grand-Mère.

Le réservoir créé par la montée des eaux suite à la mise en place du barrage de Grand-Mère a englouti la chute des Piles qui " a peu de hauteur... cependant encore le volubile abbé Caron dans son voyage de 1887. Ce dernier raconte aussi sa rencontre (en 1887!) avec un vieux missonnaire qui disait tenir d'une amérindienne centenaire que son peuple avait de tout temps fait un arrêt sur les pierres plates du pied de la chute pour y piler le maïs rapporté de la bourgade des Trois-Rivères, doù le nom du lieu. De par son ancienneté, cette explication semble fort plausible. On a aussi avancé les hypothèses suivantes : piles de pierre, piles de bois (pitoune et billots), piles de glace, pour expliquer l'origine du toponyme.


Bien qu'arrivés sans prévenir, le président du développement récréotouristique
et du nautisme de Grandes-Piles, Richard Perreault, nous a accueillis à bras ouverts.

Le village de Grandes Piles a joué un rôle de premier plan en tant qu'entrepôt du Haut-Saint-Maurice et point de départ obligé de tout voyagement d'hommes ou de marchandises en montant. C'était le terminal du chemin de fer et le point d'embarquement à bord des bateaux de tous types qui ont silloné la rivière. La navigation vers le sud était évidemment impossible (sauf jusqu'à Grand-Mère) à cause des dites chutes. Nous reviendrons demain sur le rôle central des Piles dans l'exploitation intensive des grandes forêts de pin de la vallée du Saint-Maurice.


L'auberge Le Bôme, dans ce qui fut le magasin général de Jean Crête,
roi et seigneur de la Maurice à l'époque où il exercait un monopole absolu sur l'approvisionnement et le transport.


Canots et kayaks sont facilement disponibles aux Piles.
Pas la peine de monter celui que nous transportons dans l'avion!

oler léger, canoter... Une même histoire?

Comment ne pas faire de rapport entre le vol en ultra-léger et le déplacement en kayak, en canot ou autre moyen de déplacement écologique? Car un avion de ce type est très peu bruyant et consomme une faible quantité d'essence sans plomb (et non du carburant d'aviation). Avec 3,5 gallons d'essence, on peut en effet voler pendant 11/2 h à 75 m/h! Et ça ne coûte pas plus cher à l'achat qu'un gros 4x4 tout équipé.

Voler à bord de ce type d'appareil procure également un curieux sentiment d'appartenance avec tous ces intrépides coureurs des bois qui ont sillonné pendant les siècles le Saint-Maurice et ses affluents dans ces frêles canots d'écorce qui avaient l'énorme avantage d'être faciles à portager sur cette rivière aux nombreux sauts et rapides. Le canot d'écorce était d'ailleurs une spécialité des Montagnais et des Attikameks. Les Français ont ainsi fait appel à leurs compétences pour ériger une importante industrie de canots à Trois-Rivières, où le bouleau blanc était abondant. Et à Grandes-Piles, on aime parler canot, avis aux intéressés!

2      
Grandes-Piles / La Tuque

 

 

 

 http://www.novanor.qc.ca/saint-maurice/etape_3.html

 


3   La Tuque / Weymontachie

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La Tuque, à l'époque héroïque.
Photo : Société historique de La Tuque et du Haut-Saint-Maurice.

oler... Un passeport pour l'aventure

Succédant assez rapidement à l'étendue considérable du réservoir de La Tuque, nous volons maintenant dans une sorte de rainure aux parois escarpées (magnifique!) quand, soudainement, à la sortie d'un coude de la rivière, surgit devant nous l'énorme masse du barrage Beaumont. Attention, pilotes qui volez au ras de l'eau : la marche est haute! Sylvie ouvre les gaz, tire le manche à balai à fond et la petite Coureuse des Bois réagit (merci!) promptement. Nous glissons au-dessus du monument. Désolé, pas pensé à la photo...

 

 


 

 

 

 

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16 juillet 2006 7 16 /07 /juillet /2006 19:33
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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 14:10
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9 juillet 2006 7 09 /07 /juillet /2006 13:13
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